BIPOLAIRE OU PERVERS NARCISSIQUE

Nous vivons en couple depuis 35 ans, nous nous sommes connus à 13 et 15 ans et mariés nous à 17 et 19 ans.
J’ai toujours vécu dans un climat de violences verbales et physiques, aussi bien chez mes parents, que chez mes grands-parents qui m’ont élevé en grande partie depuis l’âge de 5 ans.
Notre couple malheureusement n’a pas échappé à la règle.
Mon mari à été diagnostiqué Bipolaire en 2010 par le psychiatre qui nous suit depuis le traumatisme du décès accidentel de notre fille alors âgée de 21 ans en 2010, et après un burn-out en avril de 2007. Depuis il est en invalidité 2éme catégorie.
Mais plus je fais des recherches sur son comportement, et plus je me demande si le psy ne fait pas fausse route. Il a un traitement Tégrétol LP 200 qui à mon humble avis ne lui fait aucun effet. Est-ce un signe ?

J’ai bien compris les symptômes de la bipolarité, avec les fluctuations d’humeurs, la dépression, puis l’état maniaque. Les différents niveaux. Mais j’ai de plus en plus de gros doutes.

Effectivement il a plutôt l’humeur qui fluctue dans une même journée, quand on le contrarie, quand on ne lui donne pas raison. Il ne sait pas gérer la frustration, il est agressif, méprisant, colérique, violent, stressant, il souffle le chaud et le froid dans la maison et répand une pression que même ma sœur et mon beau-frère ressente quand ils viennent nous rendre visite. Les noëls, anniversaires ont bien souvent été gâchés par sa mauvaise humeur, ainsi que nos vacances simplement parce que je n’ai pas mis le bon maillot de bain, ou bien la robe qu’il souhaitait que je porte de préférence blanche transparente avec un string bien blanc en dessous.
Dr Jekyll et Mr Hyde. Ange et Démon
Quand il travaillait encore, à sa façon d’ouvrir la porte d’entrée le soir en rentrant, je savais dans quel état il se trouvait. Il n’est pas toujours cohérent dans son résonnement, mais voudrait que l’on soit d’accord avec lui, il est parfois parano, il n’a aucune empathie envers autrui. Eh bien sur jamais un mot d’excuse ou alors je dois lui arracher de sa bouche.

Pour tout vous dire, je ne crois pas qu’il a souffert tant que cela au décès de Sarah. Quand je lui pose la question « tu penses souvent à elle », et qu’il me répond « environ deux fois par semaine ». Est-ce digne d’un père qui a perdu une fille il y a moins de 3 ans ?
Il n’a jamais eu pas la fibre paternel envers ses propres enfants et petits enfants, je l’ai entendu dire récemment d’un de ses petits fils, c’est un tordu, un vicieux, un tricheur, mal éduqué. Il a 8 ans.
Son propre fils a coupé les ponts avec lui depuis plusieurs mois.

Quand j’ai fait une dépression au décès de Sarah, que j’étais au fond du trou, pendant que je passais mes journées dans mon lit à pleurer, lui se faisait bronzer nu sur la terrasse de notre maison, et pendant plusieurs semaines à déserté le lit conjugal, me laissant seule avec ma souffrance. Jamais de mots de réconfort, de soutien.

Dès qu’il en a la possibilité, il se fait bronzer nu sur la terrasse (même au mois de décembre) nous vivons dans le sud de la France. Alors qu’il sait que cela me déplait au plus haut point, je ne supporte pas. Dès que je quitte la maison, il part vite sur la terrasse en bloquant le portail automatique, et croit que je ne vais pas comprendre son petit manège, j’ai tout essayé, la discussion, la colère etc.. Il me répond toujours » en quoi cela te gêne, je ne fais rien de mal » il sait pourtant que j’ai subit des attouchements de la part du mari de ma tante à l’âge de 9 ans, et que depuis je ne supporte pas l’exhibition.
En vacances pareil, si je ne veux pas de disputes, je dois accepter d’aller sur une plage naturiste (moi en maillot je précise) si non c’est la guerre et j’ai droit à sa colère, son mépris (il ne m’adresse plus la parole pendant des heures voir des jours), et il part seul à la plage.

Je me suis faîte opérée de mes deux pieds (Allus Valgus), il me laissait seule prendre ma douche les deux pieds dans le plâtre pendant un mois ?
J’ai accouché de ma fille, ces visites étant rares, je précise qu’il ne travaillait pas à l’époque, j’ai explosé au téléphone tellement je souffrais de son comportement, il n’est plus venu pendant 3 jours et ne voulait même pas venir me rechercher à la maternité. C’est ma sœur et ma tante qui l’ont résonné au dernier moment.
En vacances, il était parti louer un scooter des mers, je lui dis je t’attends sur la plage que tu viennes me chercher, il revient 1 heure plus tard, prétextant qu’il ne pouvait pas venir jusqu’ ‘à la plage ou je me trouvais, moi folle de rage, car à l’époque nous ne pouvions pas nous permettre ce genre de dépense, remballe nos affaires de plages pour repartir au camping, laissant mon beau-frère et ma belle-sœur sur place. Arrivée sur la parking ou nos vélos se trouvaient, par derrière il m’a donné un coup de pied dans le genoux, je ne pouvais plus marcher, il gonflait à vue d’œil. Je suis rentrée tant bien que mal, je ne pouvais plus poser le pied par terre, le lendemain matin, après une nuit atroce. J’ai du le menacer de prendre un taxi pour me rendre chez le médecin. Ce dernier n’a rien pu faire pour moi et nous a envoyé à l’hôpital : double entorse épanchement de synovie et ligaments touchés.
Je précise que j’étais enceinte de 2 mois et demi. Quinze jours plus tard, je faisais une fausse couche.

Et puis il y a des moments ou il peut être un homme gentil, affectueux, attendrissant, cool mais cela malheureusement ne dure jamais très longtemps et c’est surtout quand je ke satisfait sexuellement.

En novembre dernier suite à une dispute qui a eu lieu devant mon petit fils de 7 ans, je suis partie. Je me suis trouvée un appart hôtel.
Il m’a harcelé pour que j’accepte de le voir pour discuter tranquillement.
J’ai accepté par dépit, et en terrain neutre. Quand il m’a vu, il m’a pris dans ses bras, m’a supplié de revenir me disant qu’il avait compris, qu’il m’aimait, qu’il ne pouvait pas vivre sans moi, lui qui ne sait pas se servir d’un portable autrement que pour téléphoner, m’a envoyé des dizaines et des dizaines de textos plus doux les uns que les autres.
J’ai tenu bon pendant un mois et demi, et devant sa souffrance, ses pleurs je suis rentrée.
La lune de miel a duré moins de trois mois et c’est reparti comme avant.
Ce que je me reproche le plus c’est pourquoi ai-je fait 4 enfants avec lui, et je me culpabilise énormément.

Depuis je me suis retrouvée un boulot en CDD à mi-temps, et peut-être un plein-temps en CDI prochainement. Si cela se concrétise. JE VAIS PARTIR LE QUITTER DEFINITIVEMENT ET ESSAYER DE ME RECONSTRUIRE DOUCEMENT même si je dois plus vivre dans ma belle maison dans le Sud de la France avec piscine. J’aimerais vivre le plus sereinement possible malgré la douleur au fond de mon cœur de la perte de mon enfant et rien d’autres que de m’entourer de mes enfants et petits enfants que j’adore. Je suis vidée, extenuée, j’ai 50 ans.